Sheitan

Sheitan

Sheitan Sdqfqsfqswr6

Registre

Nom: Inconnu
Prénom: Inconnu
Surnom: Sheitan
Sexe: Comment as-tu l'audace de me demander.
Age: Cela fais quelques siècles que j'ai arrêté de compter.
Groupe: Je suis à moi tout seul mon propre groupe. Je suis le Méchant Méchant du groupe des Méchants. Non, mettez-moi dans les Citoyens de ce monde désastreux...
Statut: Pourquoi s'encombrer? Célibataire
Profession: Méchant Méchant, ça compte?
Nationalité: D'un pays qui s'appelle Palestine, il parait.

Descriptions

Physique:
Qui voit la figure humaine correctement? Le photographe, le miroir ou le peintre?
Picasso

Il y a des hommes qui réussissent par la taille de leurs biceps, d'autres par leurs tour de cuisses ou encore certains par leurs abdominaux à faire fondre les tablettes de chocolat. Lui, celui qu'on appelle Sheitan n'avait et n'a toujours rien de cela. Certes, il est fort et puissant, mais pas au point d'être Musclor ou bien un Schwarzenegger Rambotisé. Non, cet homme est des plus communs, une taille dans la moyenne des hommes caucasiens, disons un bon mètre quatre-vingt, un poids pas excessif, cela nous le cacherons, un visage froid et impassible, un mur de glace, seuls ses yeux d'un marron expressif parlent. Question corpulence, c'est un homme athlétique. On le nommerait au déclin de son apogée, physiquement parlant, mais il tuerait quiconque lui avouerait cela. En ce moment sa coupe de cheveux est à la brosse, une légère teinte de grisâtre montre les années passées dans la longue vie mortelle des humains. Il a une petite barbichette qu'il affectionne tout particulièrement. Son regard est vif, méfiant, haineux, démoniaque, intelligent, perspicace. Il en faudra plus d'un pour le faire douter. Il a une peau d'européen, et d'après ses traits, on aurait pu lui donner comme origine, un pays de l'est, surement l'Allemagne, la Hongrie, la Roumanie, quelque part par là. Il s'habille principalement de noir, couleur préférée, sinon, ce sont des couleurs sombres qu'il porte. Il se veut discret, capable de pouvoir se cacher dans les ombres de la nuit, surgir de n'importe où et martyriser n'importe qui. Agile et vif, il peut avoir l'allure d'un chat noir dans la nuit, mais il peut également rester aussi froid et immobile qu'une statue. De tatouages, il n'a que les symboles ésotériques qui apparaissent sur son corps quand il plonge dans le monde magique. De cicatrice, il n'en a qu'une. Celle que les Nizârites lui ont infligé alors qu'ils essayaient de l'envoyer dans l'autre monde juste au niveau du cœur ressemblant à une blessure d'épée ou de dague. Toutes les autres, avec le temps ont disparues, mais celle-ci, il en garde un souvenir cuisant qu'il jure de venger.
Caractère:
Tout obtenir afin de pouvoir tout mépriser.
Maurice Barrès

Sheitan est une vraie boule de feu, prête à exploser n'importe où, n'importe quand, n'importe comment. D'une nature très taciturne et lunatique, il ne supporte pas qu'on se moque de lui, qu'on le contrarie et qu'on le défie. Il se sait puissant, il se sait implacable et n'hésite pas à le montrer. Intransigeant et surtout sans aucune, aucune pitié, il tue sans faire de manière celui qui se trouve dans sa ligne de mire. Impatient, se lassant très vite, il ne supporte pas les longs discours. Qu'on aille droit au but, qu'on ne fasse pas de chichi, sauf quand on doit lui montrer du respect, car oui, il veut (on doit) qu'on le respecte au plus haut point, quitte à en faire beaucoup. Même s'il est tout puissant, il se veut discret. Méfiant, il est sans cesse sur le qui-vive, il n'a aucune confiance, et il ne fait qu'une seule exception. Un certain... Non, ne pas dire. Car beaucoup serait jaloux. Il sera l'unique exception, personne, personne d'autre n'aura sa confiance. Lui-même irrespectueux, vaniteux, presque narcissique, il faut dire qu'il n'a guère de qualité, peut-être un courage extrême, il en irait presque à mourir pour ses idéaux, il est également doué d'une très grande intelligence, ne croyez surtout pas, parce que c'est un être sur de lui qu'il sous-estime ses adversaires, bien au contraire, il sait très bien juger ceux qui sont devant lui, même s'il les méprise tous et cette fois, sans exception. Il avait un objet fétiche, arraché contre son gré et il jure qu'il le retrouvera un jour. Rarement de bonne humeur, grognon, énergique, peu enclin à la discution, il essaye en tout temps de se surpasser. Il commande d'un bras de fer son armée, ses hommes loyaux. Son passe-temps préféré? Torturer, trouver le moyen le plus douloureux pour que lui, se délecte des cris de terreur. Lui avant si puissant, se réveille, ses pouvoirs quasiment tous disparu, voilà pourquoi depuis le jour où il s'est réveillé, il est de très, mais alors, de très mauvaise humeur et cherche par tous les moyens à regagner ses pouvoirs quitte à voler, tuer, massacrer. Il ne regarde pas le passé et ne pense qu'à sa propre personne, qu'importe celui qui tombe, sa conscience n'en a cure. Il n'hésite pas non plus à gueuler pour lancer un ordre. Sec et froid, ce n'est pas un homme à ami. Il ne cherche nullement la compagnie et il regarde l'inconnu avec une once de mépris et de dégout. C'est un homme peu courtois, très fier, il ne cherche nullement à plaire et ne rejette aucun crime, il en prend même un agréable plaisir à apprécier la colère, la haine, la peur dans les yeux des victimes ou des proches. Revanchard, rancunier, c'est un être empli de haine et de colère. La peur ne semble pas l'étreindre. Détail des plus intéressant, il ne supporte pas les fourbes, les attaques en traitre. Attention, il ne faut pas confondre employer un traitre et agir en traitre. Alors qu'il a bon nombre des premiers, attaquer dans le dos l'insupporte au plus haut point, et sa rage pourrait alors être terrible, lui-même n'attaquera jamais dans le dos.
Pour résumer, il a tous les défauts et n'a de qualité qu'une intelligence remarquable et une capacité d'adaptation hors du commun.

Hors-Jeu

Comment avez-vous connu le forum? Mouarf, encore?
Présence sur le forum? Tss, osez me demander ça, à moi...
Avatar: Gary Oldman
MOT DE PASSE: *Approved*

Historique

Vécu:
L'Histoire me sera indulgente car j'ai l'intention de l'écrire.
Winston Churchill

Il y a tant d'années qu'il est né, tant de siècles ont passé qu'il ne sait plus, qu'il se contrefiche. Tout ce qui l'intéresse c'est aujourd'hui. Il n'y a non plus aucun registre, aucun codex, aucune chronique qui le nomme autrement que Sheitan, le Mal en personne. Pourtant, il avait un nom autrefois, un prénom et une famille, mais nul ne sait ce qu'ils sont devenus. Oubliés, massacrés, le tout a fini aux oubliette et il est désormais reconnu comme l'être le plus détestable de la terre. Il ne le cache pas et en est même fier. Pour en revenir à son passé, à ses débuts, celui qu'on ne nommait pas encore Sheitan grandit surement quelque part en Palestine et vu son apparence, on suppose que ses parents étaient des croisés, des croyants envoyés en Terre Sainte... Car oui, devons-nous le rappeler, Sheitan a connu les Guerres de Religions du onzième siècle, c'est alors qu'on découvre pour la première fois Sheitan, pourtant, quelque chose nous dit qu'il existait déjà avant. En effet, dès ses premières victoires sur les peuples minoritaires, il fait des réflexions tout à fait inconnue, relatant des évènements d'années longuement passées. Ainsi pour dire la vérité, personne, pas même quelques historiens bien calés ne savent comment il est arrivé, quelle était son enfance. C'est pourquoi nous ne nous étalerons pas plus sur ce sujet.

Et tout débuta, vraiment, au début du treizième siècle. Déjà les différents clans guerroyaient, les Croisés contre les Sarrasins, les Nizârites contre les Mongols, les Hospitaliers contre d'autres peuplades, qu'en savons-nous... Et celui qu'on nomma tout d'abord le Mal se retrouva au milieu, sourire aux lèvres et volontaire pour employer toute la force possible et détruire le monde qui le voyait grandir. Il lança donc des armées entières, pullulantes de mages puissants, de guerriers barbares, de brutes sanguinaires, d'hommes et de femmes qui n'avaient plus rien à perdre. Il fit alors ravages, tourments, massacres et qu'importe l'armée en face de lui, il éradiquait toute forme d'êtres vivants qui se trouvait sur son passage. Mais le Mal voulait toujours plus, désirait plus de morts, plus de guerre et il vit d'un très mauvais œil l'amitié que liait Nizârites et Templiers. Il décida donc d'anéantir un des deux peuples et le sort voulu que cela soit les Nizârites. Quand la sentence tomba, il ne restait plus grand chose de ce fier et vaillant peuple. Mourant, le chef demanda alors une aide ultime. Le plan serait simple, les Templiers occuperaient Sheitan pendant que les prêtres nizârites le priveraient de ses pouvoirs et de ses actions, juste assez pour le tuer, pour l'envoyer dans le monde des Morts, celui d'Osiris, celui d'Hadès, dans le Tartare le plus profond, au cœur même des Abysses, mais le plus loin possible de la Terre et du Monde des Humains.

Le plan fut accepté et la plus grande bataille eut lieu en 1260, dans les plaines non loin de Damas. Sheitan était à la tête de son armée, encore une fois cela serait une de ses plus belles victoires alors qu'il contemplait l'arrivée des Templiers. Il leva alors ses armes destructrices et lança le cri de la victoire et de l'attaque. Les deux armées se rencontrèrent dans des éclats de métal, des bruissements de tuniques, des giclées de sangs. Les morts pleuvaient comme une pluie de moussons. L'armée de Sheitan, gagna du terrain en peu de temps, repoussant les Templiers vaillants. Mais alors que la cérémonie dans un temple nizârite commença, un traitre se rendit au cœur même du combat prévenant son unique maître qu'on allait le tuer, l'envoyer dans un autre monde. Pris d'une incroyable colère, n'aimant guère les jeux de fourbes, sa force par sa magie décupla, massacrant une demi-douzaine de soldats sous un seul coup de son épée, envoyant leur corps déchiquetés à plusieurs mètres à la ronde. Sa puissance grandit telle que lorsque le sort des Nizârites fut accompli, Sheitan se retrouva incapable de bouger, mais il n'avait rien perdu de ses pouvoirs, du moins, c'était ce qu'il crut et quand un chevalier lui envoya l'épée en plein cœur, sa magie réussit à retenir le coup, évitant le cœur de justesse. Triplement enragé, il anéantit par son esprit le chevalier et l'envoya ad patres.

Cependant, ce n'était pas fini, le sortilège avait presque réussi, les mages nizârites n'ayant pas prévu un tel déploiement de magie ne purent contenir la furie de Sheitan et épuisés, exténués, ils moururent, le sort bien trop difficile à maintenir. Sheitan, lui aussi fut atrocement fatigué, il n'avait plus aucune énergie, plus aucune force, ayant utilisé les dernières capacités à se protéger. Il tomba sur la plaine, mais il était loin d'être mort. Ses plus fidèles serviteurs eurent assez de temps pour emporter son corps et le cacher, gardant le secret, vivant désormais en autarcie. Ils protègeraient la dépouille de leur maître, craignant malgré son état, sa colère terrible. Et en effet, il n'était point mort, endormi, pour quelques semaines, années, siècles? Qui savait? Il lui fallait des forces, un retour à la magie, une puissance à récupérer. Dans un sommeil lourd, Sheitan ne perçu pas les années qui passèrent. Puis ses serviteurs vinrent à mourir, et le Mal fut laissé, en secret, dans son repos qui semblait être éternel. Dans ses divagations dont le maître était Morphée, Sheitan ne fit que grandir en haine en revanche et sa vengeance doublerait quand il se réveillerait, mais pour le moment, il était bien trop faible et les siècles passèrent, seul dans sa rage, sans que personne ne le dérange.

Mais le temps du renouveau n'était plus très loin, il le pressentait, il le savait. L'impatience grandit en lui, en même temps que ses forces. Et puis, un jour, un soir, qu'en savait-il, une voix, un psaume qui le tirait des limbes, qui l'invitait à le rejoindre, Sheitan l'entendait clairement, comme si, comme si c'était si proche, comme si on voulait le réveiller. Oui, c'était bien cela, le temps sembla s'accélérer, il reprenait lentement pied à la réalité, et puis une nouvelle voix, différente, une incantation et soudainement, une énergie nouvelle afflua, fortifia son corps, son esprit. Oui, il retrouvait tout ce qu'il avait perdu. Dans une seconde magistrale, il ouvrit finalement les yeux, la haine se déversant de chaque pore de sa peau, se croyant pendant quelques secondes encore aux temps des croisades. Et puis devant lui, il vit trois personnes, il ne tarda pas à remarquer qu'une femme lui donnait son énergie, sa force vitale. Un rictus abominable traversa le visage de Sheitan et il se rua sur elle, l'incantation n'était pas encore terminé, car les deux autres psalmodiaient toujours autant, mais cette femme, cette victime était à la fin de sa vie et il était là à la regarder droit dans les yeux lui serrant le cou de ses doigts qui avaient retrouvés leurs forces initiales. Oui, il était revenu du Royaume de Morphée, il allait bientôt revenir dans le Royaume de son Apogée. Il soumettrait le monde à sa botte, à ses ordres, à sa volonté. Chaos et destruction.

Mais quelque chose n'allait pas. Il sentait comme un manque, quelque chose avait été oublié et surtout, il avait perdu quelque chose, un objet auquel il tenait tant, un objet dont il avait l'impression qu'il se trouvait loin, bien loin de là, dans d'autres mains... Ce fut alors qu'il se tourna vers les deux autres étrangers, laissant mollement tomber le corps inerte et sans vie de la femme. Deux à être là, alors qu'il avait fallu tout une ribambelle de prêtres nizârites pour l'enfermer dans un sommeil de plomb, deux protagonistes à le réveiller. Il ne doutait pas qu'ils étaient faibles, c'était donc impossible qu'ils aient pu accomplir le rituel au complet, il manquait quelque chose, en lui, mais quoi. Et puis il s'arrêta subitement. Il regarda autour de lui, il n'avait alors encore rien prononcé, rien dit. Il tendit alors la main vers une pierre, psalmodiant d'une voix rauque un sort, mais rien n'y fit, rien ne se passa. Outragé, enragé, il se tourna vers les deux autres personnes, ils l'avait ramené sans ses pouvoirs! Sheitan aurait voulu les détruire, là sur place, d'un regard, mais encore une fois rien ne se passa. Il n'avait plus de pouvoir, comment... comment maitriser le monde sans pouvoir? Non, non, impossible, il lui fallait... Il devait retrouver... Oui, c'était ça qu'il devait retrouver, et une fois qu'il l'aurait, il pourrait à nouveau... Alors les deux protagonistes, juste devant lui, il les utiliserait, comme il avait utilisé tous les autres précédemment.

L'un était un homme, il démontra tout le respect qu'il fallut devant Sheitan, ce qui plut à ce dernier. Il lui dit alors se nommer Jared, être Medjaï. Arf, dans le regard et sur le visage du réveillé, il y eut un certain dégout. Les Medjaïs étaient un peuple qui l'horripilait, se joignant à l'un ou l'autre parti, celui qui payait le plus. Autrefois, il avait voulu les acheter, mais leurs bons sens. Mouarf, leurs bons sens les avaient fait se battre contre lui! Enfin, celui-là, au moins, l'avait réveillé, il avait donc une place plus ou moins proche. Très bien, il l'acceptait. L'autre personne, elle était plus difficile à cerner, pas vraiment d'ici, il ne savait pourquoi ni comment, mais il y avait en elle, quelque chose de confiant. Comme si. Oui, cette personne était bien plus traitre que le précédent medjaï. Parfait, Sheitan eut un sourire, puis demanda de but en blanc, l'époque, le lieu, le tout dans un hébreux encore rauque. Ce fut le medjaï qui lui répondit. 2008? Presque mille ans. Il était toujours au Moyen-Orient, bien. Et pendant les quelques mois qui suivirent, les deux protagonistes lui apprirent tout ce qu'il voulait savoir. Et alors que Sheitan voulait connaître encore et plus encore, il n'avait que faire de l'état de fatigue de ses deux premiers suivants. Désormais son but n'avait qu'un seul nom. Retrouver ce petit objet qui lui tenait tant à cœur, celui avec qui, il l'espérait, il pourrait retrouver tous ses pouvoirs. Il engagerait une nouvelle fois le monde dans un chaos de guerres sanglantes.

Le Mal était de retour...

En tant normal je te souhaiterais de retrouver ce que tu cherches mais en réalité, il en est tout autre... !