Another Crusade
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 Guillaume de Baugy

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2 participants
AuteurMessage
Guillaume de Baugy
Cascadeur
Guillaume de Baugy


Masculin Nombre de messages : 51
Age : 39
Localisation : Paris, pour le moment
Humeur : Sereine
Date d'inscription : 04/09/2008

Curriculum Vitae
Âge: 44 ans
Rang: Citoyen honnête
Relation:

Guillaume de Baugy Empty
MessageSujet: Guillaume de Baugy   Guillaume de Baugy Icon_minitimeVen 5 Sep - 22:20

Guillaume de Baugy

Guillaume de Baugy Iofhqliusfliqushdfxj6




Registre

  • Nom: de Baugy
  • Prénoms: Guillaume Raymond Hugues Armand
  • Surnom: Guilhem
  • Sexe: Sieur, du haut en bas
  • Age: 44 ans
  • Groupe: Citoyen
  • Statut: Divorcé, père
  • Profession: Cascadeur
  • Nationalité: Française



Descriptions

  • Physique: Guillaume est bien le fils de son père. Il lui ressemble comme deux gouttes d'eau, les cheveux coupés en brosse, d'un blond sale, ce qui les rend presque bruns, à moins que cela ne soit à cause de ses cheveux blancs. Et oui, que voulez-vous, l'âge y est pour beaucoup. Non pas qu'il soit impotent, bien loin de là, pour ses 44 ans cette année, il est en très bonne forme physique. Svelte, musclé comme il le faut, les abdos là où il faut, on peut dire qu'il prend grand soin de sa santé. Après tout, il a largement le temps pour cela. Il y a plusieurs années, il faisait un mètre quatre-vingt quatre, mais comme on dit que l'on se tasse en vieillissant, il préfère ne plus savoir. Ses yeux sont marron. Il boite légèrement, du à une chute de cheval, mais n'en souffre plus, la douleur faisant désormais partie de son quotidien. Et puis, ce n'est qu'après avoir marché longtemps que cela lui fait mal. De temps à autre il utilise une canne, mais c'est bien rare. Il ne sourit pas ou peu, et ce qu'en présence de ses filles, et pour tout dire, il ne les voit que rarement. Il a les traits durs et marqué par une vie active et peu reposante, les rides ont déjà commencé à prendre place autour de ses yeux.

  • Caractère: C'est un homme droit et juste, clément dans ses décisions, du moins il l'espère. C'est également un bosseur et n'a pas peur de mettre la main à la patte. Il n'a jamais connu le luxe et ne le cherche pas. Par contre, il est extrêmement fier des chevaux qu'il a pu dresser. Il aime se perdre dans des livres et autres romans historiques, mais n'a guère le temps pour cela. Il est cependant solitaire, n'aime guère la compagnie et préfère le calme de la solitude. Il n'y a qu'avec ses filles qu'il se sent à l'aise et se permet à quelques excès de joie et de câlins. Peu diplomate, il faut bien l'avouer, il est bien trop franc, ce qui lui a joué quelques tours par le passé, comme par exemple avec son ex-femme. Il est en plus revanchard et assez rancunier. D'un naturel complexe, tout dépend de la situation, à vrai dire. Il possède bien un grigri comme il appelle ça. C'est un petit crucifix de la taille d'une demi paume de main. Sur les branches de la croix, il y a écrit: Vide cor meum. Par contre, il ne supporte pas les gens qui lui disent ce qu'il doit faire, surtout dans son métier. Il pourrait passer sa vie sur un cheval, car il a l'impression qu'il n'y a qu'eux, animaux qu'ils sont, qui peuvent le comprendre. Il a une peur monstre des grenouilles. Allez savoir pourquoi.

    Il aime faire du cheval, bouquiner, faire quelques courtes balades, rester seul, regarder la mer, quand il peut aller sur les côtes et se dire qu'il aurait eu une meilleure vie, ailleurs. C'est un homme simple qui ne demande pas grand chose si ce n'est le laisser en paix. Imbattable à cheval, il a appris le combat (factice bien entendu) à cheval avec son travail. Il parle, écrit et comprend le français, l'anglais, l'allemand. Il sait lire le latin. Croyant, mais non pratiquant, suite à son éducation à l'orphelinat.



Historique

  • Vécu: Un soir d'orage. Le tonnerre qui gronde et une petite maison abandonnée dans le fin fond d'une forêt humide et froide. Un petit garçon qui est au chevet de son paternel, lui-même allongé dans un lit, hésitant sur ses respirations. L'homme va bientôt mourir, l'enfant le sait. Il baisse les yeux, ferme ses petites mains sur celles usées du vieil homme.

    - Guillaume... Ne... t'en fais pas... Tu trouveras le chemin... Dis que... je suis mort dans la joie et que j'emporte... avec moi... la rose de la vie.

    Le petit garçon hoche la tête mais refuse de regarder son grand-père, agonisant. Il ne comprend pas pourquoi son ancêtre doit mourir. Hier encore il était bien, enfin, c'était bien ce qu'il croyait. Aujourd'hui, il peut à peine respirer. Pourquoi? Le gamin sert fort la main de son grand-père. Il ne veut pas aller dehors sous l'orage, pour courir jusqu'au village.

    - Gui... Guillaume... Souviens-toi... De ce que ton père t'as dit... Tu sais... La croix... Promets-moi... Un jour, tu... trouveras.

    - Oui, Grand-Père.

    - Bien... Maintenant... Apporte-moi une bougie... Ensuite... Tu iras au village... Je... veux pas... partir dans le noir.

    Le petit garçon obéit, sagement, silencieusement, tristement. Il va jusqu'à la misérable cuisine, trouve une vieille bougie à moitié usagée, l'allume avec une braise toute chaude de la petite cheminée et revient vers le lit. Mais sa main se met à trembler violemment, agitée par un spasme. Les larmes montent à ses yeux et les lèvres tremblent. Son vieux grand-père à cesser de respirer, tout seul, dans le noir. L'enfant renifle, essuie du revers de sa main, les quelques larmes à ses yeux et pose la bougie sur la table de chevet. Il fera comme son paternel lui a dit. Il met une petite cape sur ses épaules et ouvre la porte de la cabane. Le vent glaciale lui claque le visage et lui hurle aux oreilles. Il renifle encore et sort dans la nuit. Mais il a peur, très peur du tonnerre, de l'orage, du vent dans les feuilles, du sous-bois. Heureusement, il y a Lazare, le cheval de la famille, enfin, de ce qui reste de la famille. Avec Lazare, il n'a pas peur. Il court alors à l'écurie, ou plutôt à la pitoyable stalle et en sort l'équidé. Avec une prise d'élan, Guillaume grimpe sur le cheval, sans selle, et pour seul aide, la bride. Un dernier reniflement, il essuie encore une fois son visage et pousse le cheval sur le chemin, mais l'animal à tout autant peur de l'orage que le gamin et prend un galop rapide entre les troncs d'arbres, sur le sol à peine égale du minuscule chemin qui les ramène lentement au village.

    * * *


    L'homme ouvrit un œil et soupira. Encore ce maudit rêve. De tout ce qu'il peut se rappeler de sa jeunesse, c'est bien la mort du vieil homme, dans la cabane au fond des bois. Il avait grandi, avait atteint l'âge adulte, l'âge mûr, à une vitesse phénoménale. Il ne le regrettait pas. Son enfance avait été exécrable. D'abord, pauvre et affamé dans une maisonnette avec ses parents et son grand-père qui lui parlait la plupart du temps en charabia indéchiffrable. Cette période-ci n'était pas si mauvaise, quoi qu'elle aurait pu être meilleure. Son mère avait disparue alors qu'il n'avait que deux ans. Personne ne sut, ni lui, ni son père ce qu'elle était devenue. Son père mourut durant l'année de ces quatre ans. La fièvre lui avait dit son grand-père, mais Guillaume n'était pas idiot, il avait bien vu son père cracher du sang. C'est pas la fièvre ça. Et puis son grand-père s'en alla, lui aussi, laissant le gamin âgé de six ans. Il y ait allé, au village. Il a tout dit, dit que son grand-père venait de mourir, dit qu'il voulait être enterré à Arville, dit que le testament était resté dans la cabane et dit qu'il avait peur de l'orage, qu'il était fatigué et qu'il voulait sa mère.

    Le reste, Guillaume ne comprit pas vraiment ce qui se passait. En tout cas, quelques jours après, alors qu'il était dans une famille du village très gentile, il s'en alla pour un autre village, et on enterra son grand-père. On lui dit alors qu'il irait dans un orphelinat et qu'il resterait là jusqu'à ce qu'il soit majeur. Tout ce que son grand-père lui léguait, le village le garderait et le lui donnerait quand il sera plus grand. Dix, non douze longues années passèrent dans une espèce de prison avec d'autres garçons, à s'ennuyer, à ne pas comprendre, à maudire sa famille, à suivre un enseignement qu'il ne voulait pas, à subir les brimades de ses camarades et à se bagarrer pour se défendre. Enfin la majorité, il retourna au village et on lui donna ce qu'il restait de son grand-père. Il n'y avait pas grand chose. Juste quelques lettres à l'écriture penchée presque indéchiffrables, un plan de ce qui semblait être une maison, un extrait d'acte de naissance qui certifiait le nom de ses parents, une bourse de vieille pièces en or et un peu d'argent, car les gens du village avait vendu le reste, il fallait bien dire que la cabane était faite de bois et que le bois pourrit. Le jeune homme remercia, prit le tout et partit.

    * * *


    L'homme dans son lit se redressa. En quelques secondes il venait de revoir toute son enfance. Si morne, si vide. Il s'étira, passa la main derrière sa nuque, grimaça, bailla et décida de se lever. Le petit appartement dans lequel il vivait lui et ses filles, était situé en plein Paris. Rue Servandoni. Petit mais confortable, c'était ce qu'il disait toujours. Et puis ses filles ne disaient rien, son ex-femme avait perdu sa trace et il était sur liste rouge. Pour information, Guillaume avait été marié, deux ans avant d'avoir sa première fille, qui aujourd'hui avait huit ans, à une femme détestable, alcoolique, cependant, il était fier de ses enfants. Sibylle et Aurore, voilà leurs noms. C'était ses deux petits rayons de soleil. Heureusement qu'Agnès était là aussi. Agnès, c'était la nourrice, une jeune femme des plus gentilles qui allait chercher les enfants à l'école et qui lui faisait sa cuisine. Car si l'homme était imbattable à son boulot, il était une vrai quiche en la matière de nourriture. Agnès dormait de temps à autres à la maison quand il avait beaucoup de travail et qu'il devait rester sur place.

    Son boulot, c'était cascadeur. Il pouvait faire tout et n'importe quoi sur un cheval. Il s'en était rendu compte des années après son escapade sur le vieux Lazare. Il avait comme un don avec les chevaux et n'avait aucun mal à leur faire apprendre tout et n'importe quoi. Ce fut pourquoi il fit l'école du spectacle, travaillant à moitié pour pouvoir payer ses études. Une fois le diplôme passé, il se fit engagé dans une boite de cascadeurs qui travaillaient pour le cinéma et les spectacles de plein air. Ce fut ainsi qu'il gagna sa croute. Depuis lors, il passe son temps ainsi. A moitié à Paris et à moitié sur les routes et ses spectacles. Il a souvent jouer des chevaliers, des mousquetaires. Donnez lui un cheval, il en fera une vedette. Des Templiers et de tout ce qui s'y rapporte, il ne connait que ce qu'il a pu lire dans des revues, dans des livres, dans des romans. Mais tous les soirs, quand l'orage gronde dehors, il se rappelle les paroles de ses aïeux... Comment les oublier...




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MessageSujet: Re: Guillaume de Baugy   Guillaume de Baugy Icon_minitimeLun 8 Sep - 15:35

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